Kering élargit le périmètre de son compte de résultat environnemental (EP&L), qui inclut désormais les impacts associés à l’utilisation et la fin de vie de ses produits. Comment ? En intégrant à l’analyse de nouveaux paramètres comme la fréquence d’usage des produits, leur durée de vie, les habitudes d’entretien des consommateurs mais aussi leur devenir (article jeté, recyclé, revendu…).
D’après l’étude, l’usage et la fin de vie représentent en moyenne 8% des impacts totaux. Une proportion toutefois variable selon les catégories de produits considérées et pouvant s’élever jusqu’à 23% pour les articles de Prêt-à-Porter (fréquence et intensité de l’entretien supérieures à celles des articles de maroquinerie, chaussures et accessoires).
Attention toutefois aux résultats qui, comme dans toute ACV, dépendent des arbitrages méthodologiques. Notons ici l’exclusion de l’impact du relargage dans les eaux des microfibres lié au lavage des fibres synthétiques.
Intégrer ces phases critiques souligne le potentiel de réduction lié à la durabilité des produits, tant sur leur durée d’utilisation que sur leur seconde (voire davantage) vie.