Règlement EUDR : les craintes de l’industrie du cacao

Pleinement applicable d’ici la fin de l’année 2024, le règlement de l’UE sur la déforestation (EUDR) suscite un certain nombre d’inquiétudes quant aux conséquences de son application.

En Asie, l’industrie du cacao et du chocolat souligne notamment le fort probable surcoût de mise en conformité, au vu des nouvelles exigences de due diligence raisonnée, de traçabilité et de collecte de données.  

En théorie porté par les opérateurs plaçant en premier les biens sur le marché UE (et répercuté sur le consommateur ?), plusieurs questions émergent : 

  • quid des acteurs les plus modestes n’ayant pas les moyens de mettre en place les outils requis ?
  • quid de l’apparition d’un marché parallèle, hors UE, plus opaque et moins encadré ?
  • enfin et surtout, quels impacts pour les agriculteurs et petits producteurs en amont ?

Ce qui démontre, comme souvent, la nécessité de dépasser la perspective de conformité réglementaire et d’engager des stratégies collaboratives et équitable de long-terme avec les producteurs.

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