Quelque que soit la production considérée, renoncer au conventionnel pour s’engager vers un mode de production biologique implique des changements significatifs en terme de pratiques culturales. En conséquence, le respect d’une période dite de transition s’impose avant de pouvoir prétendre à la certification biologique.
A ce propos, saviez-vous que :
- La durée de la période de transition dépend des standards d’agriculture biologique propres à chaque pays mais aussi du type de culture en jeu.
- Pendant cette période, les exigences du cahier des charges biologique et des audits par des organismes certificateurs indépendants s’appliquent.
- Cette étape n’est pas toujours évidente pour le producteur qui peut voir ses rendements réduits sans pour autant pouvoir valoriser sa production comme bio (premium non garanti, reconnaissance et labellisation non systématique, etc.)
Et pour le coton ?
La période de transition requise s’élève à 2 ans pour le standard biologique européen, et 3 ans pour les standards américain ou indien.
D’après Textile Exchange, le coton en transition représentaient tout de même près de 35 000 tonnes en 2018/19, drivées par l’Inde et le Pakistan, soit 15% du coton biologique mondial.
Un signal encourageant !