L’industrie lainière néo-zélandaise est-elle vouée à disparaître ?
En raison de la stratégie du pays visant à atteindre une réduction nette des émissions, de la demande croissante en crédits carbone et de l’effondrement des prix internationaux de la laine, un nombre croissant d’exploitations agricoles sont converties en plantations de pins.
Si la transition est effectivement lucrative pour les agriculteurs, les experts tirent la sonnette d’alarme quant aux avantages environnementaux de cette expansion massive de la monoculture de pins, qui s’accompagne d’une « perte sociale et culturelle considérable, entraînant la dissolution des communautés rurales ».
La combinaison de l’élevage traditionnel de moutons et des projets de carbone par insetting pourrait-elle être un meilleur compromis ?
La situation est complexe et perturbera sans doute le marché de la laine dans les années à venir.
